Hommage de l’ARAPH, l’association des Anciens élèves de l’Institut Saint Raphaël de Limete, au feu  Philippe Luzayadio Mbomba Luphy.

Societé
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Décédé inopinément le matin du lundi 24/10/2024, le corps du « Patriarche Luphy Luzayadio Mbomba », avait aussitôt été transféré à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire. Après un deuil de deux semaines à son domicile de Lemba Terminus à Kinshasa, ses funérailles ont débuté avec la veillée mortuaire organisée le soir du vendredi 08/11/2024 à l’espace « Ave Maria », sis ancienne avenue 24 novembre, ou Victimes de la Rébellion, voire Libération, actuellement Pierre Mulele, suivie de la levée du corps le lendemain à l’hôpital du cinquantenaire, situé sur la même grande artère de la capitale congolaise.

Une attitude de M. Christian Kassongo Manianga ( en boubou blanc à droite) et de M. Raymond Matete (en chemise bleue à gauche) et les épouses des raphaelois, lors de la veillée mortuaire à l’Espace Ave Maria.

Cependant, les obsèques proprement dits ont commencé le samedi 09/11/2024, de 9 h 30 à 18 h 00, toujours dans la Salle Ave Maria. Après discours, exhortations, biographie, témoignages, dépôt des gerbes de fleurs, dernier hommage au défunt, le départ pour l’inhumation du corps de l’illustre disparu à la Nécropole de la Nsele entre Ciel et Terre avait eu lieu aux environs de 12 h 30. Un rafraichissement avait été offert à 16 h 30 aux personnes présentes au lieu de la cérémonie funéraire, au retour du cortège funèbre de la Nécropole de la Nsele.


Plus d’un millier de gens avaient pris part à ce cérémonial d’adieu, parmi lesquels on avait compté une délégation de l’Araph, conduite par son Secrétaire Général Désiré Ebaka, assisté dans cette tâche par le membre Raymond Matete. Dans ladite délégation, on pouvait voir la consternation dans les visages de ses amis d’enfance, dont notamment, outre les deux précités, Jean-Marie Manzono, Anatole Muyulu, José Diyavanga, Nico Mabata, Nzuzi Mayifula, Maman Amba Bernadette, Ntontelo Wa Tangisina, Nzuka Big Master et tant d’autres.

On voit ici les camarades Raphaelois du défunt, Ntotelo Wa Tangisina, et Désiré Ebaka Lompombi, secrétaire général de l’Araph, en très grand émoi, lors de l’annonce du départ du corps vers la nécropole de la Nsele.

Pour honorer la mémoire de leur ami à jamais disparu, les membres l’Araph avaient déposé une belle gerbe de fleurs devant la dépouille mortelle du défunt, et se sont également inclinés devant son cercueil blanc immaculé, en signe de profonde considération à son égard. Via la bouche du poète Jean-Paul Brigode Ilopi Bokanga, un hommage vibrant avait été, au nom de l’Araph, rendu au défunt, devant sa veuve, ses orphelins, les membres de sa famille, ainsi que la grande multitude ayant pris d’assaut la salle Ave Maria, pour dire adieu à leur cher ami, parti ad pâtres. 

Pour vous donner sa quintessence, nous vous mettons ci-dessous in extenso le contenu de ce discours émouvant.

Très chers membres de la famille du disparu, 

très chère maman veuve Luphy, 

très chère progéniture du de cujus, 

très chers amis et connaissances, 

très chers frères et sœurs en Christ, pourquoi pas en Mahomet, 

L’annonce de la mort de notre frère et ami Luzayadio Mbomba Philippe, que d’aucuns appelaient affectueusement « Président Luphy », le président honoraire, et cofondateur de l’Araph, l’association qui réunit en son sein les anciens élèves de l’Institut Saint Raphaël de Limete, nous a mis, nous Raphaëlois, dans une consternation très proche de la détresse.

C’est pourquoi, au nom de notre président Christian Kasongo Manyanga, ainsi que de tous les anciens de l’Institut Saint Raphaël d’ici et d’ailleurs, nous réitérons nos condoléances les plus émues à la famille de ce cher disparu, dans sa globalité et dans sa particularité. Qu’elle puisse donc trouver en ces mots l’expression de notre compassion et de notre solidarité, en ces tristes et douloureux moments, où nous pleurons à chaudes larmes cet homme de bon aloi, qui nous a été tous très chers.

Deux grands amis Raphaëlois du défunt Luphy, MM Nzuzi Mayifula et Nzuka Big Master, presqu’en pleurs lors de la levée du corps.

Au delà de tous les mots aimables, parfois dithyrambiques, dits en hommage à cet ami affable, sincère, loyal et dévoué, qui va bientôt être amené à sa dernière demeure, à la nécropole de la Nsele entre ciel et terre, aussitôt après ces funérailles, nous pouvons affirmer sans barguigner que le défunt Luphy a été pour nous, les anciens élèves de St Raphaël, une vraie pierre angulaire. En effet, pendant assez longtemps, à partir de son bureau de la BCDC, il a été le centre de gravité des accointances bénéfiques à l’affermissement des liens entre ses anciens amis de l’Institut St Raphaël.

A cet effet, si on demande à ceux ici présents de faire un témoignage à son endroit, chacun d’entre eux aura dans sa gibecière sa façon de dire comment le très regretté Luphy savait accueillir ses congénères avec empathie, parfois à la limite de la prostration. D’ailleurs, rien qu’en écoutant les témoignages ici proclamés, on subit ipso facto une catharsis : le spleen de facto se mue en espérance. Et cette espérance nous impose de nous rappeler une chose, que nous savons tous d’ailleurs, que l’illustre disparu, en bon ancien élève des pères de Scheut, avait toute sa vie été un fervent chrétien, très engagé dans les mouvances spirituelles de L’ Église. 

Ainsi, nous, Anciens élèves de Saint Raphaël, osons espérer que le Royaume des cieux lui sera d’avance acquis. Et pour ce, nous disons alors, comme la Sainte Bible dans 2 Timothée 4:7-8 :

« Luphy a combattu le bon combat, 

il a achevé la course, il a gardé la foi ».

Notre grand souhait, nous, ses amis et frères d’enfance, qu’il laisse dans un total abattement, est que cette assertion puisse corroborer la subliminale trajectoire prise par le désormais Feu Philippe Luzayadio Mbomba Luphy, dans la félicité éternelle, lui qui a été ici-bas si bien avec ses semblables, si correct avec son Créateur et si intègre avec son employeur, au point de faire 40 ans de carrière professionnelle sans fioritures dans une entreprise financière aussi rigoureuse que celle qu’on appelle aujourd’hui EQUITY BANK-BCDC. 

Pendant donc 40 ans, Luphy est resté droit dans ses bottes dans cette banque centenaire, qui ne fait pas bon ménage avec la médiocrité, ni la concupiscence, encore moins la vantardise. Ce qui est vrai, cet exploit mérite vraiment d’être applaudi. Car, une vie aussi riche en bienfaits, en abnégation, et en altruisme, doit naturellement servir d’exemple à ses contemporains, et à la postérité. En fait, dans moult aspects de la vie ici-bas, le défunt Luphy nous a toujours servi d’exemple. Ainsi exhortons-nous tous et toutes de suivre son exemple; que l’exemple de Luphy puisse nous servir de balise, pourquoi pas de boussole ! Maintenant, qu’est-ce que nous pouvons encore dire qui n’a pas été dit ici ? Disons tout simplement, comme il aimait le dire lui-même : Paix à son âme !

Feu Philippe Luzayadio Mbomba Luphy, à jamais ancré dans nos cœurs !

Ces mots de gratitude et d’hommage des membres de l’Araph, à l’égard de l’un de plus méritoires sociétaires de leur association, ont reçu les applaudissements frénétiques de l’assistance, signe de son adhésion à tout ce qui a dit sur celui qui allait devenir juste après un nouveau pensionnaire de la Nécropole de la Nsele.

La rédaction.

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