Depuis l’avènement en 2018 de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de la RDC, l’Inspection Générale des Finances, issue du Corps des Inspecteurs des Finances, et qui existe depuis le 15 septembre 1987, a le vent en poupe.
A chaque fois que nos diverses populations semblent désabusées, ou scandalisées, par des actes de détournements de deniers publics, de corruption, ou de banditisme financier, elles appellent « l’IGF Au secours ». Beaucoup de compatriotes s’accordent à dire qu’ on peut tout raconter, Jules Alingete Key, l’actuel Inspecteur Général-Chef de Service, reste le meilleur gardien de nos finances publiques. Malgré tous les coups de Jarnac montés contre lui, il reste droit dans ses bottes, face aux attaques des voleurs et autres malfrats.
Lors des assises de la « 2eme Journée Scientifique de l’IGF », récemment organisée par le Syndicat des Inspecteurs des Finances à l’Amphithéâtre Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, laquelle a affiché l’ambition d’instiguer une dimension scientifique au travail des Inspecteurs des Finances, on a vraiment noté que cette institution de contrôle semble consciente du fait que les délinquants financiers, qui perdent de plus en plus les pédales en RDC, l’attendent au grand tournant. L’implémentation de la bonne gouvernance dans l’accomplissement de la vision du chef de l’Etat étant un de grands objectifs actuels de cette institution de contrôle, dans son adresse, l’Inspecteur Général des Finances Coordonnateur Herman Iyeleza, représentant l’Inspecteur Général des Finances-chef de service Jules Alingete Key, n’y était pas allé par le dos de la cuillère, en rabrouant les boutefeux de l’IGF.

« On ne peut pas venir dans une activité comme celle-ci et faire la langue de bois par rapport aux attaques dont notre Chef de service fait actuellement l’objet. Aujourd’hui, les gens de notre corporation peuvent être tentés de croire que ces agitateurs ne visent que notre animateur principal ; que nenni ! Il nous faut tout simplement prendre conscience que leurs boutades contre notre numéro un ne sont qu’une étape pour atteindre notre structure, parce que dans l’ensemble, on voudrait tout simplement que celle-ci puisse disparaitre, ou rentrer là où elle était. Nous devons alors de toutes nos forces les fustiger. Les personnes incriminées sont appelées à prouver leur innocence, et non à recourir à l’amalgame, pour se défendre. Nous savons d’où nous venons dans ce pays, nous savons tout ce que nous avons fait sous la poussée du président de la république, pour quitter ce domaine de la corruption, avait attesté l’Inspecteur général coordonnateur de l’IGF Herman Iyeleza.
A cette occasion, trois nouveaux ouvrages avaient été portés aux fonts baptismaux : le premier s’intitule « Inégalités économiques et redistribution des revenus », qui porte la signature de l’Inspecteur Général Chef de Brigade Christophe Bitshasimwa. Le deuxième, titré « Système Coopératif et Développement Communautaire », est l’œuvre de l’Inspecteur Général des Finances Albert Lutete, tandis que le troisième, qui se titre « Finances Publiques du Pouvoir Central », a comme auteur l’Inspecteur Général des Finances Jean-Marie Abolia.
Après le baptême de ces sacrés bouquins, le Secrétaire Général du Syndicat des Inspecteurs des Finances, Baudouin Kitenge, avait vanté la qualité intellectuelle des Inspecteurs Finances, recrutés sur base d’un concours rigoureux et approfondi. Pour lui, un Inspecteur des Finances n’est pas un quidam quelconque, borné aux missions de routine, et aux seuls travaux de contrôle, mais plutôt une tête pensante, capable d’appuyer l’action faite matériellement sur terrain par une dose de rationalité à toute épreuve. C’est une personne qui impulse sur les méthodes et voies et moyens pouvant permettre au gouvernement d’atteindre ses objectifs en matière de bonne gouvernance.
Pour étayer cette thèse, les réalisations de l’IGF, depuis sa redynamisation en 2020 par le Chef de l’Etat ont été retracées par l’Inspecteur Général des Finances Matadi. Ce dernier a notamment planché sur l’intériorisation de la gestion orthodoxe des entreprises et établissements publics.

’Inspecteur Général Pascal Nkanka Bokanga, le Secrétaire Général honoraire du Syndicat des Inspecteurs des Finances, prendra, lui, la parole pour éclairer la lanterne de l’auditoire sur la quintessence et l’existence de l’Inspection Générale des Finances. Selon cet intervenant, le contrôle budgétaire, comptable, politique et juridictionnel, ainsi qu’administratif des finances publiques, fait à posteriori, concomitant, voire à priori, est assuré dans plusieurs pays, dont le nôtre, principalement par l’Inspection Générale des Finances. Comme pour tant d’autres services publics de l’Etat, cette institution publique est, dans sa forme actuelle, la résultante de nombreuses réformes, qui ont toutes été dictées par le souci de la sauvegarde de l’intérêt général, et plus particulièrement des intérêts du Trésor public, lesquels sont, selon toute vraisemblance, sensiblement lésés.


C’est ainsi qu’en matière de recouvrement des recettes, le niveau de coulage se situerait, dans notre pays, à plus de 100% du budget de l’Etat, avait-il attesté. D’autres aspects de la problématique mise en exergue dans la communication de cet avéré contrôleur des finances publiques congolaises, qui a pratiquement passé toute sa vie professionnelle, à l’instar de tant d’autres vaillants patriotes, à l’Inspection Générale des Finances, dirigée actuellement avec un panache exceptionnel par le célébrissime Jules Alingete Key, feront l’objet de notre prochaine prestation.
Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga/Directeur de Rédaction.