La publication tant attendue de Rita, le titre éponyme d’une histoire vraie romancée par Male Nyembo, a été faite par l’auteur lui-même à partir de Genève. Sauf imprévu, le livre sera disponible en juin 2025, grâce aux bons offices des éditions « L’Harmattan », qui ont leur siège social à Paris, avec des succursales disséminées à travers le monde, lesquelles succursales ont une très grande autonomie de publication.
L’auteur de cette triade n’est autre que Bernard Male Nyembo, un « ancien » de l’Institut Saint-Raphaël de Kinshasa, aujourd’hui collège Saint Raphaël, une institution scolaire qui a fêté ses 75 ans cette année. Cet écrivain d’origine congolaise, qui a passé plus de la moitié de sa vie en Suisse et aux États-Unis d’Amérique, a 12 ouvrages dans sa gibecière, lesquels pourraient paraître entre 2025 et 2027, inch’Allah !
Discret de nature, il préfère taire le parcours l’ayant conduit dans les hautes sphères du secteur bancaire et financier, ici et ailleurs, pour mettre au piédestal son statut d’homme de lettres passionné d’anthropologie, de sociologie, d’histoire et d’astronomie, qui consacre son temps de loisirs à la lecture, à l’écriture et au sport.
Toutefois, les initiés savent que Bernard Male NYEMBO est consultant en affaires et entrepreneur. Titulaire d’un master en Finance à l’University of Phoenix at Pleasant Hill, San Francisco Bay Area, Californie, et d’un bachelor in Arts in Management à Webster University à Saint Louis, Missouri, aux États-Unis d’Amérique, il détient également un certificat en sciences à la faculté des sciences de l’université de Genève.
Du côté professionnel, il accumule une expérience internationale de quarante-deux ans, dont vingt-huit dans trois des dix plus grandes banques au monde. Et le reste, dans différentes entreprises, allant du pétrole à l’intelligence artificielle, à Mountain View, Silicon Valley, en Californie. En 2011, Malé NYEMBO a été retenu comme consultant-expert en partenariat public-privé à la Commission économique pour l’Europe, près des Nations Unies à Genève.
RITA est en fait une prosopopée apologétique pour la reviviscence de la résilience d’une jeune fille, victime d’une terrible tragédie. Le premier tome fournit les bases de la culture, de l’inculturation et de l’éveil de la responsabilisation citoyenne. Il montre comment demeurer « débout » et inflexible comme une hache qui pénètre le bois, maniée par un homme habile à tailler une coque, et à aider l’élan de son propre bras, afin que tout jeune puisse trouver où et comment puiser la confiance en soi, se libérer de la déception d’amour et éviter de s’apitoyer sur son sort en condamnant les autres.
Pour concilier ce difficile test, le dramaturge a systématiquement repris les principaux points chronologiques, ainsi que les leçons essentielles tirées de l’entrevue avec l’ami de la brillantissime Rita. En vue de communiquer à nos lecteurs l’intensité des émotions qui se dégagent de cet ouvrage, nous leur proposons un monceau de cette écriture manichéenne, qu’on retrouve à la 25ᵉ page du premier tome, sous forme d’entretien d’un jeune homme âgé de 20 ans, avec son futur doyen de facultés des sciences économiques et sociales.
Extraits…
» D’ici sept ans, je veux devenir grand banquier et travailler à Wall Street ; être le gouverneur de la Banque centrale ou le ministre des Finances. J’ai toujours réussi les grands paris de ma vie. » …
Surpris, l’érudit posa sur la table ses grosses lunettes. D’un air perplexe, il scruta chaque trait du visage de son interlocuteur, avant de lui demander aussitôt :
— « C’est quoi réussir ta vie et goûter au bonheur ? »
« Citoyen Doyen, je ne désire pas, mais je veux vivre selon mes valeurs, toujours dans le respect de la volonté de Dieu : faire le bien autour et loin de moi, acquérir une grande sagesse et développer constamment mes capacités à réfléchir et à raisonner plus vite et bien, mieux que les autres, à anticiper les événements ; vivre en harmonie avec les bonnes personnes autour de moi, être plein de charité et faire le bien ; vivre dans un certain confort matériel dans l’humilité, sans orgueil ni hypocrisie ni dédain ; songer aux plus démunis et leur venir en aide selon mes capacités ; enfin, avoir une très belle et bonne épouse qui me donnera des enfants dignes et responsables, répondit le jeune homme avec hardiesse.
Le vieux sage lui posa alors la question de savoir s’il avait rêvé ou lu ce qu’il racontait quelque part ? Quand il l’informa qu’il ne s’agissait-là que d’une quête qu’il adresse au bon Dieu depuis l’âge de six ans, le professeur lui dit :
– Inscrivez ce que vous m’avez déclaré sur le mur de votre chambre et gardez cela dans votre esprit. Ne l’oubliez jamais une seule seconde. Vous êtes un garçon très courageux, audacieux et vous avez l’air bien éduqué. Il ne faut pas me décevoir… »
Toute la trame de l’intrigue de Rita, où se mêlent réalité, vérité, lâcheté, méchanceté, lesquelles se muent parfois en traîtrise, pire, en trahison, se situe dans ce schème psychologique. En tout cas, l’auteur a su mettre à la disposition de ses contemporains, pourquoi pas de la progéniture, cette peinture de sa société, qui raconte une histoire incroyable, qui part de la jeunesse à la vieillesse, en faisant un pied de nez à la mesquinerie.
Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga/Directeur de rédaction.
