La rentrée scolaire 2024-2025 hypothéquée:la synergie des syndicats des enseignants de la RDC lance un préavis de grève !

EDUCATION
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C’est à l’issue d’une assemblée générale tenue le samedi 10 Aout 2024 à Kinshasa que tout s’était joué. Pendant que ces derniers s’attendaient à la convocation, avec l’implication de toutes les parties prenantes, des assises sur une politique salariale devant garantir la sécurité sociale pour tous, conformément à la recommandation du président de la République, les professionnels de la craie ont été désagréablement surpris par celle d’une commission paritaire sectorielle, avec à sa tête les mêmes acteurs, dont les méthodes de travail n’ont jamais apporté quelque chose de bon aux attentes des enseignants de la RDC.

Dans un communiqué signé par leur synergie, les différents syndicats rappellent au gouvernement congolais tout un chapelet de préoccupations, entre autres celles d’accorder à toute la corporation enseignante un barème salarial uniforme, en vue de supprimer les zones salariales, et ce, à travers une bonne politique nationale de rémunération, ainsi qu’une prise en charge adéquate des enseignants au niveau secondaire.


Garantir une retraite honorable aux protagonistes de « Notre beau métier », convoquer toutes affaires cessantes les états généraux de l’Inspection Générale de l’Enseignement, afin de redorer son image et donner des réponses idoines à l’allocation de différentes primes et à la gestion des fonds générés par les évaluations certificatives, et rappeler à l’ordre le représentant légal et les gestionnaires de la coordination protestante des écoles SENEVE, afin de protéger les enseignants qui prestent dans ladite coordination, victimes de l’intolérance et de l’exploitation, font également partie des revendications de syndicats des enseignants, toutes tendances confondues.

A en croire les signataires du communiqué sus-évoqué, les réponses à ces préoccupations pourraient permettre aux enseignants de faire face à la modicité chronique de leurs salaires, à la discrimination dans la répartition du revenu national, en violation flagrante des articles 36 et 58 de la constitution, à la perte du pouvoir d’achat des fonctionnaires de l’enseignement public, au dysfonctionnement dans l’allocution des primes, ainsi qu’à l’absence d’un SMIG régulier et incitatif.

Si d’ici la rentrée scolaire, le gouvernement dirigé par Mme Sumwina Tuluka ne prend pas en compte ces besoins exprimés par le corps enseignant, à travers sa synergie syndicale, les violons risquent de ne pas s’accorder entre ces deux partenaires naturels du système éducatif congolais.

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