Le tandem Constant Mutamba et Jules Alingete déterrent la hache de guerre.

Politique
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Depuis qu’il est aux affaires,  en tant que ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga  se caractérise par des annonces de fermeté à l’égard de ceux qui pensent narguer impunément  la justice en République Démocratique du Congo. Celle la plus frappante est sûrement cette mise en garde faite aux gays et autres activistes homosexuels, une pratique antisociale, au regard des us et coutumes congolais.

Après l’audience qu’il a accordée à l’inspecteur des finances- Chef de Service, le très inflexible Jules Alingete Key, alias Clé Boa, un autre pan de l’action musclée qu’il veut amorcer pour requinquer la justice en RDC est désormais visible. Ensemble, ces deux personnalités clé de la lutte contre la délinquance financière veulent en découdre avec la corruption et le détournement des fonds publics en RDC.

D’après l’inspecteur des finances chef de service, leur conversation a planché sur les stratégies devant être mises en œuvre pour affermir le combat contre les fléaux précités. Au sortir de l’audience du lundi 17 juin écoulé,  Jules Alingete a bien voulu renseigner l’opinion publique sur les tenants et les aboutissants de leur entretien.

« le ministre d’État en charge de la Justice et Garde Sceaux veut faire de la lutte contre la corruption, les détournements de deniers publics et autres malversations financières liées à la gestion des projets du gouvernement un élément important pour faire avancer le pays, et dans ce cadre, il nous a donné un certain nombre de diligences, notamment celles de lui transmettre dans 72 heures tous les dossiers en rapport avec la corruption et la criminalité financière durant ces trois dernières années , » a-t-il déclaré. Ainsi a-t-il promis de s’acquitter de ce devoir dans le temps imparti.

En deuxième lieu, il a annoncé une série d’audits, qui vient d’être commandée à l’inspection générale des finances, notamment celui concernant les fonds mis à la disposition des uns et  des autres pour l’indemnisation des victimes de Kisangani, avait-il renchéri.

D’après le patron de l’IGF,  une équipe d’inspecteurs des finances étaient déjà en route pour Kisangani, en vue de faire la lumière sur lesdits fonds. 

Dans le lot de ces contrôles imminents, Il y a également celui des travaux de réhabilitation du Palais de Justice par la société MILVEST. « Tout devrait être passé au peigne fin pour éclairer la lanterne de l’autorité judiciaire  sur ce dossier : le contrat signé, les fonds alloués, le niveau d’exécution financière et  d’exécution physique des travaux, » avait-il affirmé. 

Avec ce tandem de choc, le temps de l’impunité semble révolu pour les délinquants financiers, qui ne vont assurément plus dormir sur leurs deux oreilles.

Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga/Rédacteur en chef.

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